La formation en apprentissage
Une formation d'avenir
QUELQUES CHIFFRES
Le premier rappot publié récement par France Compétence sur l'usage des fonds de la formation professionnelle indique que les années 2020 et 2021 ont connu une hausse exceptionnelle des entrées en apprentissage. Fin 2021, 7,2 % des jeunes de 16-29 ans sont en apprentissage ; le nombre d’entrées a augmenté de 128 % comparé à fin 2018.
Selon ce rapport, en 2021, la moitié des jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage sont issus de la voie scolaire11. 8 % étaient demandeurs d’emploi et 25 % étaient déjà en formation par apprentissage avant la signature de leur contrat d’apprentissage. Par ailleurs, 39 % des jeunes entrés en apprentissage en 2021 contre 22 % en 2018 étaient déjà titulaires d’un diplôme du supérieur.
L'augmentation des flux d’entrées en apprentissage concerne tous les niveaux, dont 15 % préparent des formations de niveau 4 (équivalent bac) et 23 % un CAP.
LE TAUX DE RUPTURE
Les dernières données disponibles, issues du dispositif InserJeunes, font état de 31 % des contrats d’apprentissage interrompus avant leur terme pour les entrants de 2019. Ce taux de rupture élevé n’implique pas nécessairement l’abandon d’études : des données un peu anciennes montraient qu’à un horizon de six mois après une rupture de contrat, 21 % des jeunes avaient retrouvé un nouveau contrat (contre 62% au sein de notre école). Le plan « 1 jeune, 1 solution » a cherché à limiter les effets de ces ruptures sur les trajectoires d’études en élargissant la durée où un jeune peut rester en CFA sans contrat ou en cartographiant où se situent ces jeunes à la recherche d’un nouveau contrat.
LA POURSUITE D’ÉTUDES
Toujours selon ce rapport, parmi l’ensemble des apprentis inscrits en dernière année d’une formation par apprentissage au cours de l’année scolaire 2019-2020, 38 % poursuivent leurs études six mois après leur sortie, très massivement sous la forme d’un nouveau contrat en apprentissage. Ce taux est plus élevé pour ceux sortant de niveau 3 (CAP). Au sein de notre établissement, 52% de nos élèves en CAP poursuivent leurs études en BP.
LE TAUX D’EMPLOI À 6 MOIS
Le rapport indique que six mois après leur sortie de formation en 2020, six apprentis sur dix sont en emploi salarié dans le secteur privé en France. L’insertion s’améliore avec la hausse du niveau de diplôme. Pour tous les niveaux de formation, l’obtention de la certification préparée est un atout pour l’insertion professionnelle ; les non diplômés s’insèrent dans des proportions moindres que les diplômés.
En juillet 2021, parmi les apprentis de niveau CAP à BTS sortant d’études en 2020, donc 12 mois après leur sortie, 69 % ont un emploi salarié dans le secteur privé en France18. 2 Comme la génération 2020, celle de 2019 a été affectée à la sortie d’études lors de son entrée sur le marché du travail par la crise économique due à l’épidémie de Covid-19, mais elle bénéficie de la reprise de l’activité en 2021.
UNE MEILLEURE INSERTION DES APPRENTIS À MOYEN TERME QUE DES LYCÉENS PROFESSIONNELS
Après la sortie d’études, les écarts enregistrés par les indicateurs d’insertion entre les apprentis et les jeunes formés par la voie scolaire tendent à se creuser, notamment pour la première insertion professionnelle*. Pour tous les niveaux de formation, les apprentis bénéficient d’une meilleure insertion sur le marché du travail que les lycéens professionnels.
* Voir Céreq, Bref n° 406, « Débuter en CDI : le plus des apprentis »
Rapport complet à retrouver sur le site de France Compétence http://www.francecompetences.fr